Depuis de nombreuses années, les
équipes de la Fédération Française Aéronautique, sous l’impulsion de son
Président Jean-Luc Charron, travaillent au concept d’aéroclub du futur pour
préparer au mieux la transition énergétique et sociétale nécessaire pour faire
perdurer l’activité des aéroclubs français.
Parmi les nombreux sujets d’action, la FFA a identifié le besoin, dans
la cadre des énergies propres, d’accompagner le saut technologique que
constitue la propulsion électrique des avions légers et a décidé de lancer le
projet d’évaluer l’avion électrique en conditions réelles d’exploitation. Dans
un premier temps décrié, ce projet est rapidement devenu incontournable grâce
au soutien inconditionnel de la DGAC qui sous l’impulsion de Patrick Gandil a
créé les conditions idéales pour une évaluation de l’exploitation d’un avion
électrique en aéroclub.
Le choix de l’avion s’est porté sur l’Alpha Electro de Pipistrel.
Avec l’aide efficace de son importateur Français Finesse Max qui a facilité les relations avec le constructeur
Slovène, la Fédération s’est portée acquéreuse d’un premier exemplaire, et a
pris une option sur deux autres machines. Il a fallu un travail de coopération
étroite entre Pipistrel et l’EASA pour établir les « flight
conditions » d’un type d’aéronef aussi innovant. La DGAC a ensuite délivré
le « laisser passer » en un temps record grâce au travail
collaboratif établi en amont avec l’EASA.
L’Alpha Electro est maintenant autorisé à voler en France ! Il
débutera donc les phases de mise en exploitation dès son arrivée prévue le 28
mars à Haguenau dans les locaux de Finesse Max. A l’issue de cette première
phase réalisée par les équipes de Finesse Max en concertation avec Pipistrel et
l’EASA, les premiers instructeurs seront formés et l’aéronef rejoindra
Toussus-Le-Noble pour le lancement de son évaluation dans le cadre du Fab’Lab’
de la FFA.
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